Connue par tous dans le domaine de l’alimentaire (incluant les compléments alimentaires) et de plus en plus dans le domaine de la cosmétique, la certification biologique des produits que nous achetons est de plus en plus visible et prend une place importante dans nos choix de consommation. Mais que signifie vraiment ces logos ? Quels sont les critères assurant la qualité de ces produits ?
Voici quelques éléments de réponse…
Il est important de savoir que les cahiers des charges en bio (appelés référentiels) sont définis par catégories de produits. Ainsi, les « règles » imposées ne seront pas les mêmes pour un produit à visée alimentaire, un cosmétique, ou un détergent.
En cosmétique, à l’heure actuelle, il n’y a pas de texte de loi établi en Europe sur la mention bio. Cependant, différents organismes proposent des référentiels de certification.
Ces référentiels sont tous basés sur les mêmes principes :
- Priorité aux ingrédients d’origine naturelle et aux ingrédients issus de l’agriculture biologique (pourcentage minimum à respecter).
- Ingrédients synthétiques (conservateurs) minimisés.
- Procédés de fabrication respectueux de l’homme et de l’environnement.
- Etiquetage des produits clair et complet, dans le but d’assurer la totale transparence du contenu du produit.
- Unités de production et de stockage inspectées au moins une fois par an par des auditeurs impartiaux.
Explication des logos :
Qualité France, ECOCERT (France) et BDIH (Allemagne).
Ce sont les principaux organismes certificateurs. Ils proposent leur référentiel privé pour les produits cosmétiques.
On peut reconnaître ces produits grâce au logo apposé sur ceux-ci :
Cosmebio
Cosmebio est une association française de fabricants de produits cosmétiques. Une entreprise peut choisir ou non de s’y rattacher en payant l’adhésion, et ainsi avoir le droit utiliser leur logo. Elle doit alors présenter un certificat émis par un organisme agréé (Ecocert, Qualité France, …).
Il n’y aucune valeur ajoutée supplémentaire dans le produit, les critères sont identiques à ceux imposés par l’organisme certificateur.
La venue de COSMOS Organic …
La multiplication des référentiels bio en cosmétique (et des logos rattachés), a rapidement montré la nécessité d’une harmonisation internationale.
Aussi, afin de limiter le phénomène de greenwashing, plusieurs organismes de certification européens se sont regroupés pour rédiger un référentiel commun, nommé COSMOS (COSMetic Organic Standard).
Ce dernier est devenu obligatoire pour les nouveaux produits émis sur le marché depuis le 1er janvier 2017, chez les principaux organismes de certification Européens : Ecocert, BDIH, Soil Association (Grande Bretagne), ICEA (Italie). D’autres organismes, comme Qualité France, on rejoint ultérieurement ce groupe afin d’harmoniser leurs pratiques.
Le référentiel COSMOS suit les mêmes principes que ceux cités précédemment, tout en ajoutant des critères en lien avec l’évolution actuelle des cosmétiques et des ingrédients.
Exemple : l’huile de palme doit être issue de la filière RSPO (Round Table for Sustainable Palm Oil), les ingrédients doivent avoir une importante biodégradabilité (limitant ainsi l’impact de leur utilisation sur l’environnement, comme les gels douches par exemple).
Afin d’aider le consommateur dans son choix, les logos des organismes de certification s’ornent donc désormais de la mention « COSMOS ORGANIC », gage du respect de ce référentiel Européen.
A découvrir :
les Masques Capillaires Aquasilice, certifiés COSMOS Organic.